Écoute & compréhension
Il n’est pas toujours facile de communiquer ses besoins clairement
et encore moins de se faire entendre de son interlocuteur.
C’est l’expérience que j’ai vécu lors de mon dernier passage chez l’ophtalmologue
Il était une fois…
Je plaisante !
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que j’ai arrêté de porter mes lunettes de vue depuis le début du confinement
L’adaptation n’a pas été des plus simples et m’a demandé une certaine dose de lâcher-prise.
Aujourd’hui
La fin de d’été approchant, les jours raccourcissant,
j’ai souhaité faire un bilan auprès d’un ophtalmologue et lui demandé une nouvelle prescription de verres correcteur à 7/10ième de ma vue.
Pour permettre à mes yeux de progresser et d’évoluer selon mon niveau de forme.
Réaction
Comme je pouvais m’y attendre, ma démarche lui a paru étrange et inhabituelle.
Qu’à cela ne tienne, je lui expliquais que j’avais besoin de « marge de manœuvre » pour mes yeux qui évoluaient,
Et que je subissais des maux de tête en portant des verres sur-corrigés, d’où ma démarche.
Ce à quoi elle me répondait :
Si vous ne portez pas vos lunettes en permanence, vos yeux ne pourront pas s’y habituer.
Mais vous faites ce que vous voulez…
Je lui montrais mon étonnement en lui disant que je pensais que je venais la voir pour une prescription de lunettes qui étaient adaptées à ma vue, et non l’inverse…
Et oui, en effet, je suis libre de faire comme je le souhaite.
Face à son refus
Face à sa position de ne pas vouloir accéder à me demande, je lui indiquait que ce rendez vous ne m’était donc d’aucune utilité et que je devrais aller voir un spécialiste plus compréhensif face à ma démarche.
Sur quoi elle accepta tout de même de baisser la puissance de mes verres, sans pour autant en mesure l’acuité.
Ce qui me donne une prescription non exploitable…
Qu’ai je retenu de cette expérience?
Je sais que ma démarche n’est pas habituelle pour des ophtalmologues à qui on apprend que les yeux déclinent irrémédiablement .
Même si je suis confiant dans ma démarche, j’ai trouvé difficile qu’on me dise ce que je peux ou je ne peux pas faire.
Qu’à cela ne tienne, je vais reprendre un rendez vous chez un ophtalmologue que j’espère plus compréhensif sur ma démarche et qui ne m’imposera pas sa vision de la chose.
- Pour obtenir une nouvelle prescription de verres à 7/10ième de ma vue,
- pour voir si mes exercices sont payants et font progresser ma vue
- pour pouvoir continuer dans ma démarche.
Anecdote et pensée
Ce spécialiste était étonné d’apprendre que je ne portais pas mes lunettes depuis 6 mois,
que je n’avais pas de maux de tête à cause de cela car je forçais certainement sur mes yeux pour compenser
et semblait penser que c’était dangereux pour moi.
Je lui ai répondu que non, je ne subissais pas de maux de tête (ou rarement en cas de fatigue) car justement je ne forçais pas sur mes yeux, et que j’étais quelqu’un de responsable et que je ne souhaite pas mettre ma vie ni celles des autres en danger.
Elle semblait penser que j’étais quasiment aveugle…
Un pensée m’est venue : Je croise très peu de petites lettres que je dois voir nettement lorsque je marche, que je cours ou que je fais du vélo.
J’ai besoin de voir les trottoirs, la route, les gens, les voitures pour évoluer ainsi,
et même si leurs contours est flous, je ne me suis pas encore pris quoique ce soit depuis 6 mois
Les tests de vision sont basés sur la lecture exacte de lettres plus ou moins grandes, Ce besoin de voir aussi nette est présent surtout :
- A l’école pour bien décrypter le tableau
- En conduisant pour lire les panneaux (quoi qu’avec les gps de guidage…)
- Au travail pour lire les présentations en salle de réunion
- Chez soit pour lire les sous-titres de film et autres textes
Les tests ne prennent pas en compte notre capacité d’évoluer dans l’espace