Mon histoire

Je porte mes lunettes depuis l’âge de 12 ans, et à bien y repenser, je ne m’imagine pas sans, même avant cet âge, tellement je suis habitué à ce fait.

J’étais alors un garçon plutôt réservé, je restais dans mon coin pendant l’école et je me plongeais dans mes livres et autres BD dès que je me retrouvais chez moi. (Je n’étais pas non plus un ours ! j’aimais me balader à vélo et aller voir les copains !)

Je me suis mis à voir difficilement au tableau de l’école. Donc direction le cabinet d’un ophtalmologue puis le choix de mes premières lunettes.

Le souvenir que j’ai de la première fois que j’ai porté mes lunettes est qu’en sortant de chez l’opticien, tout me paraissait net. J’en perdais presque mes repères habituels ! J’avais l’impression que le sol était plus proche en descendant le trottoir !

Je ne les ai plus quittées jusqu’à il y a quelques années.

Aujourd’hui, après avoir lu quelques livres et théories sur le sujet des défauts de vision, je me suis rendu compte que j’étais dans les conditions idéales pour arrêter de bien voir :

  • Lecture de livres et autres BD sous une lumière insuffisante
  • Contexte familiale et social me motivant à me mettre dans ma bulle
  • Contexte psychologique d’un instituteur sévère, à la limite de la dictature et de l’abus de pouvoir, nous indiquant de se faire tout petit pour ne pas se faire remarquer et éviter d’être la tête de turc comme l’était l’une de nos camarades de classe

Bref, je ne voulais plus voir le monde qui m’entourait.

J’ai depuis eu plusieurs paires de lunettes, pas toujours à mon avantage selon la mode et les années…

Au fil du temps, je choisissais mes montures pour qu’elles soient :

  • Plus petites (rétrécissant au passage mon champs de vision)
  • Plus légères
  • Plus discrètes

Mais des lunettes, aussi optimisées soient-elles, présentaient toujours des contraintes :

  • Salissantes par les traces de doigts et autre poussières ou gouttes de pluie
  • Fragiles, sous peu d’avoir des activités physiques ou de bricolage
  • Très fragiles, sous peu de les avoir retiré et oublié sur le canapé avant de s’assoir dessus !…

Et plus tard, dans mon entrée dans l’âge adulte et l’indépendance :

  • particulièrement gênantes pour vérifier la cuisson d’un plat dans le four avec la buée engendrée par la chaleur
  • Buée présente également pendant les balades moto par temps humide ou froid

Bref, un vrai manque de liberté à mon goût

Je me suis mis à la course à pied régulièrement et je ressentais de plus en plus l’envie de pouvoir courir plus librement.

Du coup, pour pallier aux contraintes et retrouver la liberté à laquelle j’aspirais, j’ai testé les lentilles de contact ! Mais avoir l’impression quasi permanente d’avoir un moucheron dans l’œil ne m’allait pas non plus, mais si les contraintes de lunettes étaient moins présentes.

Alors j’ai tout simplement décidé de me sevrer de mes béquilles.

Je les rangeais dans mon sac de sport pour aller en footing (de jour et au soleil). Pas facile les premières fois, mais je me disais que je n’avais pas forcément besoin de voir nettement les regards des autres personnes (je me disais que si quelqu’un voulait me parler, il ou elle se rapprocherait de moi !)

Je n’avais pas non plus besoin de voir nettement le petit caillou sur la route ou les brins d’herbe dans les chemins, du moment que je restais sur la trajectoire…

Les footings sans béquilles devenaient de plus en plus agréables, et j’essayais de ne pas porter mes lunettes dans les endroits les plus faciles et les plus connus pour moi.

J’ai ensuite fait des recherches sur internet et j’ai acheté le livre : « bien voir sans lunettes, une méthode naturelle. »

Me présentant les théories et techniques de la méthode Bates, ophtalmologue du début du siècle ayant une tout autre théorie que le commun de sa profession

(Lien Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_Bates)

Comme toute théorie, le plus simple pour savoir si cela fonctionne, est d’essayer par soit même !

Du coup je me suis mis à faire les quelques exercices qu’il présentait.

Ce que j’ai ressenti ? Que mes yeux étaient quelque peu rouillés musculairement !

Mais je me suis exercé et ai pu constater que j’avais pu récupérer 1/10e sur ma myopie lors d’une visite chez l’ophtalmologue.

Alors j’ai décidé de passer la seconde ! Et j’ai lu d’autres ouvrages et méthodes sur le sujet.

La théorie d’une régénération possible de la vue m’a été confortée à la rencontre de ma compagne, qui me racontait son expérience d’une semaine de rééducation de la vue et de ses effets.

Au moment où je vous écris, j’ai récupéré environ 4/10e de ma myopie.

Je travaille encore à cela au quotidien pour me débarrasser définitivement de mes béquilles.

Je souhaite aujourd’hui partager avec vous mon expérience et les méthodes que j’ai apprises, pour aider celles et ceux qui, comme moi, veulent retrouver la liberté d’une bonne vision et partager nos expériences communes.

Merci de me rejoindre dans cette expérience de régénération du regard.

Jacky


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