Pourquoi j’ai quitté mon job

J’ai pris la décision il y a déjà plusieurs mois déjà, de quitter l’emploi que j’occupais depuis 5 ans.

Ce besoin est venu à moi suite à une longue réflexion et une bonne introspection, notamment sur le sens qu’avait cet emploi dans ma vie.

Depuis ce changement de vie professionnelle, plusieurs réponses me sont apparues et je voulais vous les partager.





Pour faire court : Je m’ennuyais et je ne satisfaisais pas les valeurs importantes pour moi.

Je m’explique.

Un des événements qui m’a motivé à quitter mon emploi a été la lecture d’un livre intitulé « Tout le monde peut guérir, le déclic » écrit par Michelle J. Noël.

On peut dire que ça a déclenché un déclic chez moi.

A la fin de la lecture de ce livre, je me suis dis :

C’est ça que j’ai envie de faire aujourd’hui : aider les gens à se sentir mieux.





J’ai toujours eu le sens et le goût du service, des échanges avec les gens, une certaine écoute et une capacité à les aider à relativiser des situations pas toujours facile à vivre.

J’ai d’ailleurs eu plusieurs retours dans ce sens de la part de collègues ou amis avec qui j’ai pu échanger lorsqu’eux-même avaient besoin de soutien ou d’un regard extérieur pour mieux appréhender des situations compliquées.





Dans l’emploi que j’occupais avant le dernier que j’ai quitté, je pouvais satisfaire cette valeur :

  • L’altruisme,

de part les échanges que j’avais avec mes collègues mais également d’une manière différente.

J’ai travaillé dans le domaine technique depuis que j’ai quitté le lycée, et mes compétences ou capacités me permettaient de trouver et de proposer des solutions à mes clients qui répondaient à leurs besoins.

Le poste, ou je devrais dire les postes, que j’occupais me permettaient de satisfaire d’autres valeurs encore.

En effet, pendant un peu plus de 18 ans, j’avais dans mon job plusieurs responsabilités :

  • Technicien automatisme : en charge de l’étude, la conception et la réalisation de programmes automate et d’interface graphique en lien pour le pilotage des équipements
  • Projeteur bureau d’études électriques : en charge de la réalisation de tous les schémas électrique de l’agence, y compris les schémas électriques des installations d’automatisme
  • Chargé d’affaires (même si je n’avais pas ce titre) : En charge de la réalisation de devis selon les besoins de nos clients (sur la partie automatisme)
  • Dépanneur : J’étais souvent appelé à me rendre chez des clients pour résoudre des pannes
  • Monteur, câbleur d’armoire électrique ou d’équipements sur site

Bref, j’avais de quoi faire et surtout j’avais matière à faire marcher mes neurones, ce qui étais très motivant, même si j’avoue qu’avant de me rendre sur un dépannage, je râlais un peu car cela dérangeait mes plans et surtout je ne savais pas à quoi m’attendre.

Toutes ces tâches me permettais alors de satisfaire plusieurs valeurs importantes pour moi

  • L’altruisme donc :
    • Les services que je pouvait rendre à mes clients et collègues
  • La créativité :
    • dont je faisais preuve pour trouver des solutions aux problèmes ou besoins des clients
  • L’écoute :
    • pour bien comprendre les besoins de mes clients et collègues et leurs apporter la ou les solutions adéquates
    • Pour trouver la cause de problèmes, pendant les dépannages par exemple
  • L’observation :
    • des faits : ce qui me permettais de sortir parfois de contexte compliqué, et de rester concentrer sur la recherche de solutions (en effet, ce n’est jamais agréable d’être confronter à une panne personnellement, ça l’est tout autant dans un contexte de travail, et cela peut générer une certaine tension qui peut nuire à la démarche de recherche de solutions)
    • des personnes : pour détecter dans quel état d’esprit se trouvaient les personnes que je rencontrais ou avec qui je travaillais, pour mieux m’adapter à eux.
  • La réalisation de soi :
    • Rien n’est plus motivant que de sentir que ce que nous faisons est utile aux autres
  • L’indépendance :
    • J’étais libre de gérer mes actions et mon emploi du temps plutôt comme je le souhaitais dans le cadre de mon travail

Mais également :

  • l’Humour :
    • J’ai toujours un mot d’humour à sortir, là aussi je suis très créatif pour cela, et ça détend l’atmosphère




Mais vous pouvez me demander alors :

Pourquoi ai-je changé de travail si j’y satisfaisais toutes mes valeurs ?

Parce que toutes mes valeurs n’étaient pas totalement satisfaites justement :

  • La reconnaissance :
    • A la vue de tout les services rendues à mon entreprise, j’estimais ne pas être reconnu (financièrement) à ma juste valeur.

Aujourd’hui je sais que nous pouvons et devons satisfaire nos valeurs par nous même pour être heureux. Mais à l’époque ce point me revenait souvent en pensées

  • L’aventure :
    • J’avais besoin de nouveaux challenges et de nouvelles découvertes.
    • J’ai donc déménagé pour changer de région (les étoiles se sont alignées pour cela avec la rencontre de ma compagne)




Nous sommes donc partis du Loiret, ma région d’enfance pour nous installer dans le sud ouest, dans la région bordelaise

et j’ai trouvé un emploi dans le métier que je connaissais depuis plusieurs années.

Mais pas tout à fait avec les mêmes rôles et responsabilités…

Je sais aujourd’hui qu’avec ce changement de poste, je ne satisfaisais plus autant mes valeurs, surtout les derniers mois après un dernier changement de poste.

Mon dernier rôle était celui de conducteur de travaux, où j’étais en charge de réaliser des devis et organiser les travaux que nous devions réaliser.

  • Côté créativité je n’avais pas beaucoup matière à trouver des solutions, ni même faire preuve d’originalités, si ce n’est dans mes présentations visuelles faites aux collègues ou clients (et là encore, il existe des exemples documentaires à respecter suivant la charte de l’entreprise).
  • J’avais tout de même garder un rôle de projeteur bureau d’études, après tout je savais très bien le faire et cela me permettais de garder un peu d’indépendance dans la réalisation de mes travaux. Mais là encore je dirais que j’avais perdu quelque chose, beaucoup moins de challenges à relever.
  • Pour ce qui est de l’altruisme, à part les derniers travaux que j’ai réalisé où le client avait besoin de connaitre l’organisation exacte des tâches que nous allions réaliser pour être rassurer sur le chantier à venir et rassurer ses supérieurs, on ne peut pas dire que je sentais que ce que je faisais était particulièrement reconnu ou apprécié.
  • Indépendance : plus vraiment présente
  • Reconnaissance : (…)
  • Réalisation de soi : néant du côté professionnel

En bref, on peut dire que je me suis perdu dans ce job, j’y ai surtout perdu les valeurs qui n’animent.





Le second évènement qui m’a amené à quitter mon job a été la formation en PNL (Programmation Neuro Linguistique) que j’ai suivi pour aller vers un métier qui me permettrait d’aider les autres en mettant en œuvre les compétences et les valeurs qui me sont propres.

Cette formation a été très enrichissante à plusieurs points de vue, que ce soit au niveau personnel avec la compréhension de qui je suis, de mes valeurs et des façons de les satisfaire.

Cela m’a également permis de comprendre pourquoi ça se passe bien ou moins bien parfois avec les personnes qui m’entourent.

Surtout, cette formation m’a donné de nouveaux outils pour aider les autres à mon tour

Un nouvel élan dans ma vie professionnelle et une nouvelle vision que je veux désormais accomplir.

J’ai donc cherché les intérêts que j’avais de quitter l’emploi que j’occupais alors pour travailler dans celui que je fais aujourd’hui. et j’ai franchis le pas.





A vrai dire, un autre outil appris en PNL m’a aidé à franchir le cap : la mise en place des objectifs

Un sorte de liste de questions avec lesquelles nous vérifions et passons en revue tous les points en lien avec un projet, des craintes à la réalisation concrète et finissant par les effets que cela aura une fois le projet réalisé.





Voilà, je voulais partager avec vous un morceau de mon histoire, pour vous partager mon vécu et peut-être aider quelques un(e)s d’entre vous qui peuvent se poser des questions sur leur vie professionnelle, sans forcément trouver de réponses.





Aujourd’hui d’autres pages sont à écrire pour moi.

Mais n’est ce pas motivant la nouveauté ?





Les valeurs et les moyens de les satisfaire

J’ai beaucoup parlé de valeurs, elles sont propres à chacun(e). Il en existe environ 180, mais nous en avons 7/8 très haut placées dans notre hiérarchie mentale. Nous devons les satisfaire régulièrement pour nous sentir bien et par nous-même afin de nous redonner du pouvoir sur notre vie.

Ces valeurs peuvent être satisfaites au niveau professionnel mais également au niveau personnel. Une fois conscientisées, le fait de connaitre ses valeurs et les règles que nous avons sous nos valeurs peuvent nous guider à retrouver ce qui nous anime quand nous nous sentons un peu perdu.

Dans les nombreux outils que j’ai acquis, je suis à même d’aider les personnes à connaitre leurs propres valeurs.

J’espère pouvoir aider de nombreuses personnes à comprendre les raisons de leurs difficultés mais surtout leurs donner les moyens et le pouvoir de changer les choses.

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