La « crise de la quarantaine », on en parle ?
Quand on évoque la crise de la quarantaine, quelle image vous vient à l’esprit ?
Au choix cela peut être :
Un homme d’âge mûr qui décide :
- De quitter sa femme et partir avec une minette de 20-25 ans
- De s’offrir son petit coupé sport rouge rêvé
Ou une femme qui tout d’un coup :
- Sort en boite plusieurs fois par semaine, délaissant mari et enfants
- Plaque son homme pour « profiter » enfin de la vie
Ou encore :
- Quitter son super boulot bien payé pour partir faire le tour du monde
Que peut-on conclure de ce type de revirement soudain ?
Pour moi, l’âge de 40 ans (et autour) peut déclencher un bilan sur nos choix de vie passés et les ajustements que nous pouvons faire pour avoir avoir la vie dont on aspirait étant plus jeune.
Explications :
40ans : cela fait à peu près 20 ans que vous êtes sorti des études, vous êtes rentré(e)s dans le monde du travail, vous êtes établi dans la vie, suivant votre propre chemin et les choix que vous avez fait.
Seulement voilà, notre modèle du monde, notre environnement social (familiale, religieux, statut, politique) nous emmène parfois sur des chemins de vie qui répondent aux critères communs :
- Un diplôme d’état qui m’ouvrira les portes d’un bon job, bien payé
- Un(e) conjoint(e),
- Un CDI dans une bonne entreprise,
- Une maison confortable en banlieue, avec une belle pelouse,
- 2 voitures,
- 2 enfants 1/2
- un chien, un chat (ou les 2)
- ect…)
Mais ces choix peuvent être parfois éloignés de votre critères propres, de vos aspirations et de votre mission de vie.
Tout le monde n’est pas forcément destiné à travailler dans une grande entreprise en tant que cadre moyen, afin d’obtenir un prêt immobilier pour donner un toit et une sécurité financière à sa petite famille.
Si nous sommes véritablement honnête avec nous même, il nous est tou(te)s arrivé de mettre nos aspirations et envies de côté pour le bien de notre famille, pour de très bonnes raisons :
- Parce que c’est plus raisonnable,
- Parce que ça fait parti de nos responsabilités,
- Pour ne pas sortir du groupe, ne pas se faire remarquer
Mais en faisant cela, en mettant de côté nos envies et nos idées,
Nous finissons par nous oublier et accepter le modèle véhiculé par la société.
Et ça peut durer un certain temps, avant de se réveiller et se dire :
Mais en fait, il n’y a pas de raisons pour que je me prive ! Il serait temps que je me fasse plaisir aussi !!
et de vouloir ainsi « rattraper le temps perdu. »
Vous vous mettez à vous poser tout un tas de questions sur votre vie, ce qu’il vous manque.
Parfois ce questionnement vous fait oublier de regarder ce que vous avez et vous rend heureux par ailleurs
mais il vous manque quelque chose…
Cette prise de conscience peut engendrer des choix extrêmes aux yeux de notre entourage,
bousculer les mentalités,
parfois même choquer.
Et pour certain(e)s cette étape est nécessaire pour retrouver l’équilibre dont ils ont besoin dans leur vie.
Mes valeurs et les moyens de les satisfaire
Il existe environ 180 valeurs humaines, nous développons chacune de ses valeurs selon différents degrés, en fonction de notre vie, de nos sensibilités.
Nous avons une hiérarchie de nos valeurs, et il est important d’avoir conscience des 7/8 valeurs les plus haut placées dans notre hiérarchie.
Si ces valeurs ne sont pas satisfaites, nous ressentons un manque, un déséquilibre dans notre vie…
Il est donc important de satisfaire nos valeurs dans notre vie pour se sentir bien.
La « crise de la quarantaine » est une phase, un moyen de prendre conscience des valeurs non assouvies
pour faire en sorte de les remettre au cœur de notre vie
La liste de mes valeurs – Ce que nous recherchons
Posez vous la questions :
Quelles valeurs sont importantes pour moi ?
et établissez-en la liste
Par exemple :
- Indépendance
- Liberté
- Amour
- Santé
- Altruisme
- Reconnaissance
- Humour
Nos valeurs et les règles sous nos valeurs
ou : Nos valeurs et les moyens de les satisfaire
Posez vous la question pour chaque valeurs de votre liste :
Qu’est-ce qui devrait se passer pour que je vive cette valeur dans ma vie ?
ou
Qu’est-ce qu’il faudrait pour que je me sente aimé, reconnu, valorisé ?
(Selon la valeur de votre liste)
Votre réponse est votre règle, votre croyance
Il y a 2 façons d’être malheureux dans la vie :
- Soi nos règles sont trop rigides
Les règles étant trop rigides pour moi-même et pour les autres, je me donne une bonne façon d’être malheureux.
- Soi nos règles dépendent des autres (je n’ai plus de pouvoir sur ma vie)
Et, je n’ai pas de pouvoir quand je ne peux pas contrôler mes règles. Je ne peux pas contrôler mes règles quand elles concernent les autres ou l’environnement.
Exemple de règle trop rigide :
Pour avoir la réussite dans ma vie, il faudrait que j’obtienne au moins 17-18/20 de moyenne au lycée
La personne va se mettre une pression folle pour obtenir cela
et va être malheureuse si jamais elle échoue
Exemple de règle qui dépendent des autres :
Pour avoir la reconnaissance dans ma vie, il faudrait que mon patron soit content de ce que je fais et m’augmente
Et jamais ce n’est pas la cas ?…
Pour être bien, il faut être en mesure de satisfaire ses propres valeurs, simplement
Exemple :
Pour avoir la valeur humour dans ma vie : Je plaisante avec mon entourage chaque jour
ou
Pour avoir la valeur santé dans ma vie : Je mange sainement / Je bouge chaque jour / Je suis détendu psychologiquement
ou encore
Pour être reconnu : je suis content de ce que je réalise / je m’apprécie tel que je suis
Le monde est un miroir.
Ce que je fabrique à l’intérieur de moi‑même se répercute à l’extérieur.
Vous devenez le maître de votre destinée si vous êtes la seule source de vos émotions. Et vous l’êtes.
Une fois la liste de vos valeurs et vos règles établies (faciles à assouvir chaque jour),
Vous pouvez hiérarchiser à nouveau cette liste de façon à mettre en premier la valeur la plus facile à assouvir, et ainsi de suite
#Mettez de la satisfaction dans votre vie chaque jour
Vous pouvez également rajouter une valeur qui ne se trouve pas dans votre liste et qui vous semble bon d’avoir dans votre vie
PS : Vous pouvez faire ce bilan de valeurs avant vos quarante ans aussi 😉